Recherches philosophiques qui, inspirées par l'idée du neutre, vont au-delà du scepticisme vers une interprétation moderne et différentielle (historique et intemporelle) du devenir du principe de raison.
24 Juillet 2012
Claude Stéphane Perrin
Mishima, violence et beauté
Dans l’attente d’une éventuelle rationalisation complète du réel, la beauté peut nourrir quelques âmes attristées sans les apaiser tout à fait. Car la satisfaction ne dure pas, bien qu’elle ait touché toutes nos facultés sensibles, et même si nous l’imaginons plus que nous la percevons.
Trop présente, la Beauté nous écrase. Pensons au Parthénon. Le sacré y déploie sa terrible majesté. Ses excès aveuglent notre énergie et nous contraignent soit au refus, soit à une passive contemplation. Statique, parfaite, elle fige. L’implacable devenir de toutes choses s’immobilise pour que silencieusement, dirait Nietzsche, s’éternise le champ « apollinien » (1) des apparences. Mais cette trop calme beauté marmoréenne possède-t-elle encore quelque souffle de vie ? Ne serait-ce pas plutôt sa proximité avec le néant qui nous fascine ? Et comment pourrait-on se satisfaire de cet éclat des apparences.
Voilées, lointaines, toujours presque défuntes, les beautés éphémères de la nature nous désespèrent tout autant. Elles tendent en effet vers une impossible perfection durable. En revanche, d'une autre manière, les œuvres d’art reçoivent de la violence créatrice un splendide et précaire pouvoir de résister au néant. La beauté s’y intériorise, s'y tapit. Dans ces profondeurs, les discordances et les déséquilibres sont alors un peu maîtrisés. Confrontons cette perspective au Pavillon d’Or de Yukio Mishima.
1. VIOLENCE DE LA BEAUTÉ
Sacrée, la Beauté idéale est inhumaine. Splendeur de l'éclat des apparences ! Dans l’éphémère et l’inachevé, un instant tout paraît relevé, donné, produit. L’imagination bloquée, l’esprit subjugué, subitement l’homme vit dans les profondeurs d’une passion irrésistible : "Aussi quand je voyais, trempées de rosée matinale, briller vaguement les petites fleurs de l’été, je les trouvais belles comme le Pavillon d’Or. De même voyais-je une nuée chargée d’orage bloquer insolemment le revers des collines, toute noire, avec seulement un liseré d’or éblouissant ? Pareille magnificence me faisait évoquer le Pavillon d’Or. Oui, c’en était au point que, rencontrant un beau visage, je le qualifiais en moi-même de « beau comme le Pavillon d’Or »" (2).
Ainsi le monde de Mishima est-il vraiment clos ! Il brille comme un diamant solitaire. À qui appartient alors cette perfection ? Tout ne s’est-il pas refermé sur un impérieux désir d’unité ? L’énigme est souveraine, fondamentale : "Je peux, sans exagération, affirmer que le premier problème auquel, dans ma vie, je me sois heurté, est celui de la Beauté" (3).
Or une trop grande clarté aveugle. Une pluie de lumière séduit, piège les sensations. On ne voit plus que son trop intense rayonnement : "Quand on concentre son esprit sur la Beauté, on est, sans s’en rendre compte, aux prises avec ce qu’il y a de plus noir en fait d’idées noires. Je suppose que les hommes sont ainsi faits" (4).
Cette magnificence nous exclut. Elle existe sans nous, fière et impérissable. À notre échelle spatio-temporelle seuls nos rêves nous en rendent un peu dignes. Mais en fait le Beau nous ignore. Il nous sépare de la vie sans nous mettre à l’abri : "La pensée que la beauté pût déjà exister quelque part à mon insu me causait invinciblement un sentiment de malaise et d’irritation ; car si effectivement elle existait en ce monde, c’était moi qui, par son existence même, m’en trouvais exclu" (5). Immortelle splendeur ! À ses yeux toutes les beautés éphémères s’évanouissent. Confronté à cette plénitude, l’homme pourrait désirer la mort, se laisser détruire par ses faiblesses : "Tandis que je regardais le Pavillon d’Or, mes jambes tremblaient et une sueur froide ruisselait sur mon front" (6). Comment vivre, en effet, à côté de ce qui ne meurt pas ? La lumière ne fait-elle pas désirer la nuit ? Ne maîtrisant pas cette violente démesure, on peut la fuir, la détruire. Alors, saturé d’être on pose une limite : place au néant.
Mais cette révolte est vaine. Nul ne vainc l'immortel, même lorsque subsiste l’amour de l’impérissable, de la mort impossible, dépassée ! Dans l’univers clos de la Beauté, les temples en ruine oublient des milliers de vies. Sous des formes passées ou reconstruites, le Beau manifeste encore les forces éternelles de la perfection. Comme le Pavillon d’Or, il ressemble à « un magnifique navire franchissant l’océan des âges » (7).
Absurdité du néant ! L’homme et le monde en sont exclus. Nous préférons la nuit et le silence à partir desquels s’affirment de nouvelles possibilités. Or la Beauté ignore le vieillissement. Aucune mutilation n’en supprime l'éternelle jeunesse.
Dans un suprême délire il ne reste plus qu'à chercher à rendre musicales les profondes structures silencieuses de l’éternel : "Le Pavillon d’Or cessa d’être une construction immobile ; il se métamorphose, pour ainsi dire, en symbole de l’évanescence du monde phénoménal" (8).
Mais c’est confondre l’essence du Beau avec quelques-unes de ses manifestations. Humanisé, le Beau n’est plus qu’une sensation agréable, l’heureuse harmonie kantienne de nos facultés de connaître et d’imaginer. Et ce plaisir créateur ne dure pas. Délivré de la transcendance, l’homme joue librement entre les feux et les cendres. Naïvement, il préfère la beauté naturelle à celle des œuvres d’art : "Jusqu’alors, la certitude que le Pavillon d’Or était impérissable m’écrasait, dressait un obstacle entre lui et moi ; mais il était voué à être incendié par les bombes et cela rapprochait singulièrement son destin du nôtre. Peut-être serait-il anéanti le premier… Aussi me semblait-il vivre d’une vie pareille à la nôtre" (9).
Paradoxalement, par sa violence, la Beauté nous repousse et, en même temps, elle nous situe au cœur de l’éternité. Ce n’est plus l’éphémère, et ce n’est pas encore la mort. L’esprit se tait, l’imagination attend. Victoire de l’impossible ! La vie et la mort paraissent dépassées. La fuite des choses n’a plus de sens. Abstraitement rayonnent des structures impérissables, immatérielles, désincarnées.
Inhumaine Beauté ! Elle est trop abstraite, unifiée, immobile, parfaite ! Comment notre âme médiocrement présente au monde pourrait-elle s’harmoniser avec ce qui domine le hasard et reste lointain, « à distance, anonyme » (10) ? Pour Dostoïevski, Dieu, incarné, semble alors lutter avec le diable : "La beauté ! Ce sont les rivages de l’infini qui se rapprochent et se confondent, ce sont les contraires qui s’unissent dans la paix. (…) Le plus terrible dans la beauté n’est pas d’être effrayante, mais d’être mystérieuse. En elle, Dieu lutte avec le diable, et le champ de bataille se trouve dans le cœur de l’homme. Si j’en parle tant, c’est parce que j’en souffre" (11). Sur les rivages diaboliques de cette violence, quelle forme de beauté reste alors possible ?
2. BEAUTÉ DE LA VIOLENCE CRÉATRICE
En tant que force brutale, destructrice et incontrôlée, la violence n’est pas belle. Elle le devient lorsque le désir créateur combat et parvient à vaincre le refus du néant.
Par un curieux renversement des valeurs, l’art moderne se laisse souvent fasciner par le désert d’un monde sans Dieu, vide ou dévoré par le néant. L’irréel ouvre alors le champ des espérances, des possibles, et il devient synonyme d’impossible pour prouver la victoire inéluctable du rien sur l’être. Peu importent alors ces cadavres abstraitement éternisés. Leur universalité, momifiant quelque fragile répétition, ne symbolise qu’une présence vaine et inutile ; elle ne magnifie que nos illusions. Or l’art sait parfois transcender toutes les formes cadavériques.
Certes, il faut détruire pour créer. Le jour naît de la mort du jour précédent. Et la nuit franchie, l’élan créateur se raffermit. Lentement, inexorablement, tout dépérit, vieillit, enlaidit. Mais nous luttons aussi pour que l’art triomphe de l’éphémère !
Tout créateur éprouve douloureusement ces contradictions. Les conflits s’incarnent alors dans son œuvre comme une blessure dans sa chair. Et sa passion du Tout lui fait aimer ce cruel devenir. Puis la destruction devient belle dès lors qu’elle rend possible les métamorphoses du monde des apparences dont la musique souterraine paraît éternelle : "Oui, c’était sûrement demain que le Pavillon d’Or brûlerait ; que sa forme qui emplissait l’espace s’évanouirait… Alors le phénix du toit, comme l’immortel et légendaire oiseau, revivrait et prendrait un nouvel essor. Et la merveille, naguère prisonnière de sa forme, deviendrait la légèreté même, romprait ses amarres, en tous lieux manifesterait se présence, sur l’eau des lacs, sur le flot sombre des mers, semant des gouttes de clarté douce au hasard de ses dérives…" (12).
Et toujours ce qui vit, souffre, s’efforce de se réaliser, se soumet à l’implacable nécessité pour que « le tourbillon de vie dévore les ténèbres » (13). Qui pourrait refuser ces violentes satisfactions qu’Artaud prodiguait pour nos sensibilités endormies et usées ? Et si cet art vivant, qui exprime les spasmes du quotidien, n’atteint pas à l’universalité du concept, un ordre se crée néanmoins et trace le sillon d’une authentique délivrance de l’âme. Nous sommes alors loin du Rinzairoku cité par Mishima : "Si tu croises le Bouddha, tue le Bouddha ! Si tu croises ton ancêtre, tue ton ancêtre ! (…) Alors seulement tu trouveras la Délivrance. Alors seulement tu esquiveras l’entrave des choses, et tu seras libre"(14).
Ainsi le nihilisme et la laideur triomphent-ils ! La destruction se réalise dans la jouissance démoniaque d’un corps qui se croit extérieur et supérieur au destin tragique de l’humanité. Laideur et tyrannie du mal, quel abîme infini ! "La limpide beauté de la félonie d’Uiko m’étourdissait. (…) Sa félonie était celle des étoiles, de la lune et de la dentelure des cryptomères"(15). Quelle ignoble décoration vient ainsi couronner les maladies du désir ? Tout, de manière macabre, semble s’éterniser. L’idéal s’effondre pourtant sans reconnaître ses enfants dévorés par le néant ou par quelque paresseuse pulsion de mort.
Ce goût pervers du vide naît parfois d’une coupable tentation de remplacer la beauté par la laideur (16) en exhibant les entrailles de la vie, comme si elles étaient réversibles, mais sans avoir tout à fait achevé leur incarnation : "Qu’y a-t-il de si affreux dans les entrailles exposées à l’air ? Pourquoi le spectacle du dedans d’un être humain fait-il reculer d’horreur et boucher les yeux ? Pourquoi la vue de sang qui coule donne-t-elle un choc ? Pourquoi les viscères seraient-ils laids ? (…) Qu’y a-t-il d’inhumain à considérer l’homme avec sa moelle et son écorce, sans faire de distinction entre le dedans et le dehors – comme on le fait pour les roses ? Ah ! Si seulement on pouvait montrer l’envers de l’esprit et de la chair, les retourner délicatement comme font les pétales de la rose, les exposer au grand soleil et à la brise printanière ! …" (17).
Pour Mishima, la beauté n’est ainsi que l’écho et le pressentiment du néant, une tension inquiète vers quelque chose d’inconnu qui n’existe pas, le rêve d’une amorce de vide… (18).
En revanche, dans son théâtre de la cruauté, Artaud fait le plein. Il refuse le sang, le sadisme, toute exaltation maléfique de la violence destructrice, toute passion perverse qui jouirait d’elle-même en contemplant ce qu’elle avilit. Les éclats visuels et sonores de son théâtre envahissent nos corps, guident nos esprits, concrétisent les signes. Cette métaphysique matérialiste de la dérision, de l’humour-destruction, fait triompher les rêves les plus fous. La vie, ainsi comprimée, trouve alors une belle expression dynamique, magique, poétique. Et l’incarnation transcende les dissonances. Le beau aime ces musiques intenses et inattendues.
Sur le versant de l’horreur nous rencontrons d’autres possibles victoires contre le nihilisme. La mort est alors abomination. Poussé à l’excès, le dégoût se neutralise. Ainsi la figure disproportionnée, déformée, misérable du Christ de Grünewald (19) rayonne-t-elle au cœur des ténèbres ! Entre la terre noircie et le ciel bouché, l’agonie a cessé. Il ne reste plus que l’écho d’une violence passée, figée dans la crispation tordue de doigts et de membres torturés. Aux cimes de la pourriture, au silence de l’éphémère, répondent encore des sens et des valeurs : la pitié, la majesté du sacrifice, la vérité de l’espérance. Et lorsque se fige l’horreur la plus tragique, la chair témoigne de ses anciens combats. Vaincue, châtiée, marquée par la souffrance, elle manifeste la plus héroïque beauté, celle « d’un malheur qu’on regarde sans reculer » (20), et sans diaboliquement s’en réjouir.
L’art moderne aime aussi ce qui lutte et refuse de mourir, les lignes et les taches qui accomplissent le dynamisme prodigieux d'un combat créateur. Nul ne peut en effet jouir de la beauté s’il n’accepte de suivre les traces et les mouvements qui engendrent des métamorphoses éphémères. L’élan gestuel, intempestif, fulgurant, importe alors plus que le résultat… En tout cas, le hasard s'apaise dès lors que les formes du désir, fixées par le manque et l’absence, cherchent encore à renaître avec plus de rigueur.
Par une expérience de la violence créatrice contrôlée, dominée, entretenue, confrontée au désordre des nuits et des jours, le beau surgit avec la force d’un immortel avenir toujours jeune. Il est le triomphe des forces créatrices. Et si la violence parfois les purifie, c’est parce qu’elles peuvent toujours transcender les formes provisoires qu’elles habitent.
3. LIENS ET DISTANCES
L’énigme de la beauté reste entière. Nous retrouvons le cadre tracé par Dostoïevski. Deux infinis contradictoires torturent l’âme. L’un crée, spiritualise ; l’autre détruit, néantise : "Ce que je ne puis souffrir est de voir des hommes d’esprit supérieur et de cœur élevé, adorer d’abord l’idéal de la Madone, pour sombrer ensuite dans celui de Sodome et Gomorrhe. Mais il est encore plus affreux d’être voué à Sodome et Gomorrhe sans pouvoir renier l’idéal de la Madone et de le sentir brûler dans son cœur, brûler sincèrement, comme jadis, dans les années sans péché de la jeunesse. L’âme humaine est vaste, trop vaste, je l’aurais diminuée volontiers. Le diable sait ce qui se cache dans tout cela, après tout ! Y a-t-il une beauté en Sodome ? Crois-le, la beauté n’existe, pour l’immense majorité des hommes, que dans le péché et la perdition" (21).
En laissant parler les forces élémentaires de la vie, en sondant les profondeurs du réel, le geste créateur connaît joies et douleurs. Les couleurs de la terre, de la chair, de la lumière et des ténèbres, vives ou estompées, inspirent alors la musique pesante et céleste d’une existence. Transportés par ces beautés, chacun échappe à la réalité banale et morne du quotidien.
Pour aller plus loin, nous avons besoin d’un art complet qui, à la fois, nous éloigne du réel et nous en rapproche. La peinture rend parfois possible la conjonction de ces deux mouvements centripètes et centrifuges. Quelques traits structurent alors le cadre d’une idéalisation heureuse et simplificatrice des apparences, et quelques taches hésitantes font vibrer les denses mouvements tourbillonnants et musicaux de l’énergie créatrice.
Alors la contingence se nourrit de ses audaces et de ses risques, elle ritualise le hasard, voire en permet la réussite. L’instant de la chance vole ainsi à la nécessité sa force : "Il est l’instant qui, dans l’instant contient l’éternité" (22). Ainsi ce moment ébloui s’harmonise-t-il avec la divine nécessité ! Ainsi l’instant dialogue-t-il avec l’éternel, au cœur de l’invisible qui préserve la distance nécessaire à « l’âme du beau » (23) !
Créer ! Cet excès sur le Tout reste un élan de l’imaginaire qui synthétise les métamorphoses de la réalité en nourrissant les forces qui inlassablement élargissent le champ des possibles.
Aussi, dès que cesse la séduction des apparences et que s’élèvent les voiles tenaces de nos illusions, les impérieuses forces créatrices rendent la mort impossible. Les mains déjà raidies du Christ de Grünewald ne fixent plus seulement les derniers soubresauts de l’agonie, elles créent le cercle qui rassemble, autour du visage immolé, les mains suppliantes, priantes ou interrogatrices des témoins de l’horrible Passion. Comment ne plus séparer les vivants et les morts, ces vies qui ne voient plus, ces vies que nous ne voyons plus ? Grâce à l’art, soyons prêts à toutes les renaissances sans empêcher les œuvres du passé de rester encore intéressantes pour nous.
Néanmoins, Dieu, énigme de l’absolu, mystère de la totalité, nous baigne de son silence glacé et de son absence incertaine. En nous vivent des forces créatrices qui lui appartiennent peut-être mais que nul ne peut reconnaître. Dans l’errance de nos incertitudes, nous attendons quelques réponses. Incertaine certitude : la couleur de notre liberté.
_________________________________________________
1 : Nietzsche, La Volonté de puissance, tome II, livre IV, § 545.
2 : Yukio Mishima, La Pavillon d’Or, Gallimard, « Folio », n° 649, 1985, p. 54.
3 : Ibid ., p. 53.
4 : Ibid., p. 89.
5 : Ibid., p. 53.
6 : Ibid., p. 111.
7 : Ibid., p. 52.
8 : Ibid., p. 85.
9 : Ibid.
10 : Simone Weil, La pesanteur et la grâce, U.G.E., « 10/18 », 1967, p. 149.
11 : Dostoïevski, Les frères Karamazov, cité en exergue du livre de Mishima,
Confession d’un masque.
12 : Yukio Mishima, op. cit., p. 88.
13 : Antonin Artaud, Le théâtre et son double, Gallimard, « Idées », 1979, p. 159.
14 : Yukio Mishima, op. cit., p. 371.
15 : Ibid., p. 47.
16 : Ibid., voir p. 58.
17 : Ibid., p. 103.
18 : Ibid., voir p. 367.
19 : La Crucifixion, le retable d’Issenheim (Musée de Colmar).
20 : Simone Weil, op. cit., p. 151.
21 : Dostoïevski, op. cit.
22 : Jean Durançon, Georges Bataille, Gallimard, « Idées », n° 350, 1976, p. 61.
23 : Simone Weil, op. cit., p. 150.
Claude Stéphane PERRIN. Professeur de philosophie à la retraite, j'écris et je lis en méditant sur le problème de la non-violence, notamment à partir d'une idée non indifférente et non nihiliste du neutre .
Voir le profil de claude stéphane perrin sur le portail Overblog