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Recherches philosophiques qui, inspirées par l'idée du neutre, vont au-delà du scepticisme vers une interprétation moderne et différentielle (historique et intemporelle) du devenir du principe de raison.

Henri Michaux, poète et peintre

Henri Michaux, poète et peintre

 

Les silences du désert. - Dans les tableaux d'Henri Michaux, lorsque des apparences d'embryons s'imposent avec fulgurance, l'art pourrait être défini par la formule de Bachelard : " De la nature greffée ". Mais, en peinture, le silence d'abord importe. Il faut ensuite le briser pour capter les forces qui le contredisent et notamment celles qui expriment des tensions corporelles. Une musique secrète peu à peu trouve les rythmes des sensations. Lesquelles ? Le peintre est sans bagages face à l'infini désert de la page blanche ou de la toile vide. Cette sensation de froide solitude, confrontée à la matérialité du subjectile, est forte. Les premiers traits pèsent si peu. L'artiste recommence donc autrement. En 1925, il a découvert Klee, Ernst et Chirico. Dès 1938, il a peint sur des fonds noirs, cette nuit fondamentale qu'il veut quitter. Il a d'abord posé cette figure du néant, comme si cette abstraction secrète pouvait permettre de supprimer toute contrainte. Car le noir barbare s'oppose à la conscience. Il est sans gêne, sans compromis, dévorant. Des images sur fond noir, venues du bout du monde, de toutes les directions, inlassablement forment un monde plus noir que tout. Des vagues d'images noires envahissent la vie psychique, attaquent, assaillent, s'agglutinent, se répètent, tombent par milliers en avançant vers elle. L'aventure est audacieuse et ne craint pas les monstres qui abritent les premières traces informelles de la vie. Michaux a le sens du secret. Il refuse de se soumettre à la lumière, à cette aveuglante certitude qui souligne les traits et les projets. Or le noir malheureux laisse parler la main. Chacun peut trouver des ombres, puis des étoiles, dans cette nuit obscure peu lointaine d'où commence à surgir la vie.

 

Le liquide primordial. - Lorsque les éléments les plus élémentaires sont visés, aussi bien dans l'abstraction informelle que lyrique, les forces se contredisent en tous sens. Les tensions n'y sont pas polarisées. Ainsi la peinture de Michaux a-t-elle voulu agir sur la vie prénatale, comme si les énergies pouvaient s'y manifester avec plus de liberté ! Elle a fait surgir des embryons, des apparences d'embryons, viables sans doute. Pour  cela, le peintre a déconditionné, supprimé les relais, les intermédiaires. En deçà des mots et des formes, il a oublié le monde, quelques instants, pour errer au cœur des forces obscures de son imagination. D'abord, seule la spontanéité importe ! Ce jaillissement paraît libre, car il ne désire pas  s'approprier le monde. Il détourne les perceptions habituelles, fait confiance au hasard, au jeu innocent de l'oubli des mots et des signes. La liberté aime les commencements, n'existe que dans les commencements. Indépendance provisoire de la main, elle ne connaît pas d'autres lois que celles qu'elle crée. Les choix les plus lucides ne s'imposent pas encore. En attendant, l'immédiat purifie, libère, aère. Les formes de la nature ne seront signifiées que par quelques traits, vifs comme l'éclair. Cette ardeur expressive trouve son noyau d'énergie dans le geste même qui repousse, et qui prouve ainsi sa densité d'être. Contre l'inertie naturelle des corps vivants, contre la paresse, surgit l'élan inattendu. De plus, le jeu des possibles est indéfini. Il nourrit l'aventure instable de formes toujours inachevées, métamorphosées, que jamais l'esprit ne parvient à ordonner. Or, pour vivre, il faut violenter l'espace, échapper aux horizons trop bas, partir encore plus loin. Michaux ne quitte pas l'axe de cet incessant devenir; il rêve à la sublime rencontre d'innombrables espaces emmêlés qui baigneraient tous les êtres.

 

Les taches animées. -  Le désordre déconditionne, revitalise lorsqu'il est refusé : plus d'englobant humiliant, d'appropriations illusoires. Dans l'élan insaisissable de sa présence au monde,  Michaux rythme les passages de ses rêves et les vibrations de son esprit. Il se laisse surprendre, puis enregistre et contrôle. Malgré lui, l'irruption des formes et des couleurs consacre sa spontanéité. Dès lors s'offrent au regard les visages parfois monstrueux du devenir des apparences, les taches gesticulantes de quelques métamorphoses vitales et les dessins mescaliniens qui se laissent guider par l'élan inépuisable de multiples idéogrammes inachevés. Dans ces derniers, des flots de formes  primordiales, ludiques, collent à la vie de leur auteur. Des surfaces de taches transforment, rythment et soulagent l'existence du poète libérée des mots, ces partenaires trop collants. Une silhouette instable, mouvante et élancée, sert de point de départ. Transformées, les autres taches gardent la nostalgie de leur origine et, comme dans une suite de plans cinématographiques,  créent la séquence continue d'une page. Tachiste, Michaux ne tolère pas les taches. Il les fait éclater pour en montrer la vitalité, au-delà de leurs traces dégoûtantes. Le geste fuit ces paresseuses. Il les fait courir, les fouette. Il les voudrait toujours liquides. Baveuses, elles sont divisées, écartelées, repoussées.  Permettront-elles  néanmoins  de renaître, d'exister ? D'une manière intense les formes s'élancent hors d'elles-mêmes sans trouver de havre reposant. La fuite est insensée car elles semblent vouloir l'ubiquité. En tout cas elles évoquent des tentatives d'exister, répétées, transformées. Elles se fuient et fuient le regard qui voudrait les saisir. Leur mouvement ne lasse pas. Le monde n'est-il pas par essence fuyant? Il montre et masque. Retirée, repliée, la forme existe pour l'ailleurs. L'espoir l'aère sans doute et désintègre son repos. Sur cet horizon de fuyants ne s'ajoutent que d'autres ombres aussi inattendues. Comme le peintre, le spectateur paraît habité par les mêmes refus que ceux de ces traces instables, solitaires et agressives qui évoquent des combattants errants et des fuyards en débandade. Il s'agit de personnages lointains, peut-être de bêtes ou de foules hésitantes qui avancent, reculent... Il s'agit de traversées de fleuves, de naufrages, de gestes expressifs du devenir de la vie, ou bien des soubresauts du clan multiforme de l'humanité. Mais c'est sans doute trop dire ! Il s'agit plutôt d'instantanés jetés sur quelques métamorphoses du monde intime, sur le monde du dedans en train de se défaire, de s'éparpiller, en exprimant des dégoûts ou des luttes libératrices.

 

   Autres métamorphoses. - Agir et s'exprimer pour exister. Des mouvements inattendus surgissent de la main longtemps inactive des peintres. Ivresse de cette expansion parfois écartelée, elle s'étire peu à peu. Le geste crée les vibrations nécessaires à la vie du trait et des images. Combative, la main qui trace affronte l'inconnu. Elle veut tout d'emblée, l'expérience la plus dynamique et la plus vaste. Cela peut sembler naïf. Pour Michaux, l'artiste sait qu'il ne sait jamais assez et qu'il faut avoir le courage d'affronter les joies et les risques des nouveaux départs. L'innocence du geste qui trouve la forme se prolonge dans les rêves. L'essentiel n'a pas été montré. Inutile de prendre conscience de toutes ces errances. Au reste, le dessin et l'aquarelle ne prétendent pas au définitif. L'eau fascine Michaux, il l'utilise comme arme destructrice ou comme support. En elle les couleurs filent comme des poissons. Le rouge se répand comme du sang ou frappe comme un coup de gong dissonant. Et si des couleurs intenses violent la vue, c'est pour ouvrir encore sur des paysages inconnus. Le geste se dépasse lui-même et ne montre qu'un mouvement toujours suspendu vers l'ailleurs silencieux. Pour se prolonger encore et pour échapper aux pesanteurs des formes naissantes, il fait vite  et se dégage de ce qui s'organise trop bien, malgré lui. L'aquarelle permet cette errance. Elle trouve sans tout connaître, sans jamais arriver. Rien n'est définitif. C'est comme dans un rêve fait de courbes non refermées sur elles-mêmes. Les pigments se métamorphosent, recouvrent les lignes trop rigides, disparaissent ou ravivent.

 

    Premiers visages inachevés. - Bon gré ou mal gré, des visages ont surgi, des corps sans jambes, sans bras ou sans bustes, des oiseaux, des lapins ou d'autres choses. Peu importe ! L'imagination va plus loin que les trop précises analogies. Il faut croire au pouvoir des êtres de persévérer sous d'autres formes. Les retouches cessent donc dès que l'énergie se contredit, s'affaiblit. Pas de reprise : l'embryon paraît viable, plein d'espoir. Belles apparences, belles illusions, beaux mensonges, les forces vitales triomphent dans l'innocence de leur devenir toujours renaissant ! Au reste, le moi de Michaux est déséquilibré, troué, habité par d'autres moi, entre centre et  absence. Une certitude pourtant subsiste, il existe seul, sans pouvoir se fixer. Ses multiples moi le fuient, son corps se contredit, s'oublie, s'endort, s'incorpore des images du monde, s'effrite, se sent à l'étroit dans l'espace, se libère. Des myriades d'orbites l'assaillent de toutes parts. Il faut donc être multiple. L'infini le soulagerait, le reposerait de toutes les différences. Déconditionné, il s'identifie à une mer de nuages, à une immense masse de flocons têtus, rythmés, volontaires; il se laisse entraîner dans le lit mélodieux de la persévérance de ses forces spontanées. En se parcourant, Michaux dépasse l'archéologie de son propre corps. Il dialogue avec le monde intérieur et extérieur. Il se découvre d'autres têtes, adopte les visages d'autrui, s'y vautre dedans, non pour s'y reposer, mais pour y renaître. En peinture, il croit à la même fusion des structures et des couleurs. L'en-dehors est empli d'effluves qui relient les êtres. Ces forces qui circulent entre les personnes sont aussi fluides que les humeurs. Osmose féconde : l'espace s'élargit, le réel paraît plus dense. Et jamais le moi ne connaît la cause de ses constellations ni le miroir de son rayonnement indéfini... Mais, souvent, l'aquarelle fait surgir des visages monstrueux. Dans ces traces fluides et inachevées Michaux découvre des têtes. Le hasard serait-il devenu anthropomorphe, ou bien fut-il vaincu par l'obsession ? Les traits évoquent des visages, les couleurs des tempéraments. La fluidité irrégulière et imprécise de l'aquarelle obéit aux mouvements inconscients du cerveau. L'émanation trouve des correspondances. L'image puise sa vie et ses formes dans la matière et dans l'esprit. Un indicible fantôme intérieur se manifeste. Il s'agit peut-être de l'inépuisable désir d'exister innocemment dans les couleurs du rêve et de la veille, poussé par les forces infinies de la durée créatrice... Certes, tout n'est pas si simple. Le papier résiste, parfois un dragon sort du moi ou l'habite, et quelques paysages recouvrent les visages comme des draps de lit.

 

Lumières secrètes. - Le fond blanc appelle des taches, il est trop violent. Michaux éprouve à son égard un fort désir de le refuser. Le négatif libère l'énergie, ravive l'émergence et la résurgence. Le peintre vite se nourrit de traces, de taches, de premiers embryons. Inconscient et surpris, le moi s'explore dans ses voyages vers les sources primitives et primordiales d'une autre lumière. Puis l'errance continue, loin, très loin, dans le flou d'un voyage qui ne retient rien car il n'en finit pas de commencer. L'espace blanc du subjectile ne guide pas la main. Sa lumière crue est toujours trop violente. Michaux déteste ces sources blanches ou crayeuses parce qu'elles s'imposent en tous sens. Au reste, la mescaline a offert au peintre des migraines de blanc, des rafales de blanc qui, comme des torrents livides, éclaboussent ou frappent. L'aquarelle adoucit l'expression, fait revivre l'espace. Le geste s'y précipite. En se déplaçant vivement, il crée d'autres abstractions, se sépare des pesanteurs et des contraintes formelles. Les lois du corps et de l'esprit figeraient l'élan. Le mouvement trouve une issue, la seule voie possible : faire proliférer les formes, les multiplier, les répandre indéfiniment, ici et là, et encore ailleurs...

 

      Discordances.- Fausseté de l'harmonie, il lui manque les discordances de la vie. Mais les ruptures et les brisements découvrent leur mélodie, créent les vibrations rythmées de l'unité qui fourmille sur des formes dansantes. Le geste innocent d'un élan très expressif inévitablement  forme  des accords, des symétries, de vagues répétitions. Mais aussitôt surgissent d'autres formes asymétriques qui déséquilibrent l'espace. De multiples traits se dressent à l'infini, comme dans l'extase où apparurent des milliers de dieux. En tant que moteur de cette mobilité, Michaux évite de se laisser déborder, inonder, envahir. Par un bombardement de taches non surchargées mais libérées de leur inertie, il frappe le silence et fait surgir les murmures secrets de la mélodie imagée des êtres qui persévèrent dans leurs métamorphoses. Car la prolifération des traits exprime les gestes nerveux de l'existant faisant naître et disparaître les formes instables de son devenir. Le monde ainsi continue à se faire, par cette main vivace qui fait entendre les multiples voix de sa manière d'exister. Des mélodies sortent du fond des corps et des os assourdis, des battements du cœur et  du rythme des fleuves du sang. Cette musique est celle de l'enfance, sensible à la diversité des chœurs, jouant librement avec les sons dans un espace large, limpide, et dirigeant ainsi les courants de l'inattendu. Pourtant les silences l'emportent en peinture. Les voix qui accompagnent le geste sont celles du temps vécu où passe un torrent d'anges et où ruissellent les humeurs. Le navire brise-silence affronte la nuit et les banquises folles, s'interroge, s'ausculte, continue en suivant son propre rythme. Mais s'anime aussi la musique des nuages qui n'oublient pas leurs sources, qui persévèrent et prolifèrent.

 

Délires. - Michaux a vécu comme une galaxie. Sa présence au monde a vibré à partir de perspectives indéfinies. Délire de la vue qui divise sans fin, fragmente et rassemble, décompose encore et se multiplie. La mescaline dit la même chose en voulant saturer l'espace incommensurable. Surgit ainsi l'infini du vide, l'impossible, le lieu sans lieu, la matière sans pesanteur, l'espace sans couleurs et sans limites. Longtemps la transcendance, désespérément désirée, s'était refusée. Michaux ignorait la foi qu'il pouvait avoir. Il croyait ne croire à rien. Le monde et le moi poursuivaient leurs expérimentales rencontres. 0,05 g de mescaline : l'incroyable cadeau merveilleux de l'évidence, l'illumination ! Michaux est comblé. Don, joie, félicité, le lien est pourtant naturel. Il coopère à une païenne création du monde, il se trouve au bercail d'un universel délirant, chaotique. Tout divinement s'accomplit. La surprise est inouïe, trop belle. Il avait chanté le divin sans croire à Dieu; et l'infini moutonnement des possibles, par la grâce des produits hallucinogènes, lui apparaît. Des milliers de dieux, une infinité de dieux, naturels, présents, rangés, calmes, suspendus en l'air, nobles et étrangers, remplissent parfaitement le cœur de son expérience intérieure. Ces dieux ressemblent étrangement à ses visions antérieures. Anthropomorphes bien qu'imprécis, ils lui parlent dans sa propre langue. Quelques tableaux feront penser aux sources oubliées du polythéisme grec. Pourtant, cette vision sublime ne bloque pas la lucidité. D'abord, la présence de l'inaccessible, de ces milliers de dieux à proximité, est plus forte  que  toute  perception  usuelle. Michaux existe enfin, lui  aussi, en hauteur. Et il n'oublie pas d'observer. Le miracle ne semble pas encore misérable. L'espace de la vision, comme celui du tableau, s'offre globalement dans son dynamisme excentré, aéré, proliférant. Calme et vie, mesure et démesure, l'infini révèle ses germes inépuisables. Le dérèglement des sens s'échoue sur la certitude d'une rencontre éblouie. La vraie vie n'a pas quitté Michaux. Au fond de l'inconnu, une poussée turbulente jamais ne s'abandonne au néant. Et tout ne se bouscule pas toujours dans cette grandiose folie mescalinienne. La turbulence infinie fragmente et unit, elle trace le flux continu des cascades de l'unité qui se divise encore. Des dieux par milliers, une infinité de dieux, aux formes abstraites plutôt belles, apparaissent pour disparaître. Tout se donne dans une nécessaire purification de l'espace de la vision. L'immensité du monde du dedans est prodigieuse, son fourmillement éperdu réalise une tension infinie, débordante, où se chevauchent précipitamment les contradictions. Michaux redresse ainsi le sol des peintres gestuels en instaurant une plus intime proximité avec le subjectile. Par ce rapprochement, il contrôle la turbulence infinie de ses visions, il équilibre lucidité et délire, et enfin il anime ses taches paresseuses en donnant l'impression de faire apparaître de réels organismes.

 

   L'étincelle conscience.- Michaux se moque des idéogrammes qu'il donne l'illusion de désirer. Il s'agit d'un autre langage, des formes primordiales d'une culture à venir, plus originale, plus libre, plus fugitive et plus gaie, dont les trajets jamais ne se figent dans quelques signes absolus et clarifiés. Ne parlent donc que les ruisselets hésitants, vibrants, fugitifs et flous du laboratoire poupin de l'esprit. Ses fantômes affaiblis s'étirent en tous sens sans capturer la souterraine prolifération des êtres. Ignorance souveraine de la pensée têtue, elle n'a pas voulu ni su réellement s'expérimenter ! Ne subsistent alors que les signes des mouvements les plus instables : violents, aberrants, déviés, transitoires, désencombrants. Nul n'oubliera cette folle approche de l'éternité, cette inépuisable lucidité de la conscience qui sait qu'elle doit se perdre pour mieux entrer au cœur de son élan existentiel. L'homme se découvre alors dans sa terrible ambiguïté lucide et délirante. Pour cela une étincelle de conscience suffit. Et déjà les dessins donnent à voir ce que l'esprit ignore. L'idée émergera de cette multiplicité. Humiliée, bafouée, amenuisée, la pensée ne cesse de montrer son inépuisable vitalité. Redoutable puissance de la faiblesse qui trouve enfin quelques points de repère dans les fructueuses médiations de l'esprit ! Ce déconditionnement, tout comme l'immédiateté des gestes surréalistes, ouvre les portes d'un monde à venir, certes rêvé, mais parfois perspicace. Et si les chaos de l' Etre sont pour l'expérience esthétique, pour l'histoire des formes sensibles, une preuve évidente des contradictions de la Totalité du réel, nul artiste ne connaît tous les abîmes que ses images peuvent exprimer ou suggérer.

 

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À propos
claude stéphane perrin

Claude Stéphane PERRIN. Professeur de philosophie à la retraite, j'écris et je lis en méditant sur le problème de la non-violence, notamment à partir d'une idée non indifférente et non nihiliste du neutre .
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