Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherches philosophiques qui, inspirées par l'idée du neutre, vont au-delà du scepticisme vers une interprétation moderne et différentielle (historique et intemporelle) du devenir du principe de raison.

NIETZSCHE, ARTISTE ET PHILOSOPHE

Le voyageur au-dessus de la mer de nuages (Der Wanderer über dem Nebelmeer) (1818). Détail d'une œuvre de C.D. Friedrich reproduite dans C.D. Friedrich, Le Tracé et la transparence, Centre Culturel du Marais, Paris, 1984. Fig. 59, p. 82. HST, 74,8 x 98,4 cm. Hambourg - Kunsthalle, inv. Nr. 5161.

Le voyageur au-dessus de la mer de nuages (Der Wanderer über dem Nebelmeer) (1818). Détail d'une œuvre de C.D. Friedrich reproduite dans C.D. Friedrich, Le Tracé et la transparence, Centre Culturel du Marais, Paris, 1984. Fig. 59, p. 82. HST, 74,8 x 98,4 cm. Hambourg - Kunsthalle, inv. Nr. 5161.

   Un amour astral.  Nietzsche aime poétiquement le ciel Qui costume son âme, ce est-à-dire Avec des métaphores. Tout Comme fils porte-parole Zarathoustra il s'unit à un ciel pur et profond Qui lui parait tangible. Courbé Comme Nout, déesse égyptienne de la belle, Les Mains Touchant le sol de l'Orient, l'Occident les pieds, Veut-il abriter la vie de son âme sous des Nations Unies parasol astral ? En tout cas, l'ONU ciel profond lui inspirer Parfois d'impérieux désirs: être soi-même voûte,  «cloche d'azur»  (1), et Posséder fils propre toit arrondi à l'intérieur Duquel pourront se envoler SES volontés COMME DES flèches vives. AINSI l'âme poétique de Zarathoustra Veut-elle se unir amoureusement à l'astre fier Qui gravite dans le désert de l'espace, du matin Jusqu'au soir! Mais le fils ardeur sans ombre vite se contredit, voiture Elle ne parvient plus un viseur   «des tigres, des palmiers et des serpents à sonnettes.»  (2) En fait, l'âme de Zarathoustra ne perçoit Souvent Que la musique de sa propre lumière en deplacant, ici et là, le centre de Ses affirmations et de négations SES.  «Fontaine jaillissante»  (3), Elle fait vibrer sa froide énergie Jusque DANS LES HAUTES ainsi cimes. Contradictoire Dans SES élans, Soit Elle DEVIENT tempête Comme une mer méprisante, Soit ELLE SES déploie des forces lumineuses Comme un ciel ouvert. Certes, CE dernier lui SERT de modèle de pureté. Son âme ne Veut-elle pas en chasser les nuages? Et Pourrait-elle vivre sans aimer fils astre rayonnant?  «Moi qui suis né de la terre, j'éprouve les maladies du soleil Comme un obscurcissement de moi-même et Un déluge de ma propre âme.»  (4) AINSI, solitaire, l'âme de Zarathoustra aime-t-elle Parfois SES Limites, en hauteur et en Profondeur! Ou bien, poussée par son fils refus des ombres fraîches ous trop collantes de la vallée, Elle Cris sa propre lumière et Veut  «sauter DANS SON soleil»  (5). Espère-t-elle transformateur AINSI fils propre chaos en étoile dansante (6)? Verser CELA, il lui Faudrait se unir au grand midi et au ciel innocent, à CES Deux confidents cruels et Attentifs. Mais Zarathoustra sait QU'A L'Heure La plus rayonnante, les feux aveuglants du soleil absorberont SES Faibles énergies matinales:  «Ô ciel au-dessus de moi, mon âme la singulière de tu. Quand boiras-tu cette goutte de rosée Qui est tombée sur Toutes Les Choses de la terre, Quand boiras-tu cette âme singulière, Quand absorberas-tu mon âme en toi?  »(7) Naître et mourir Dans l'innocence, Telle est enfin la destinée de la CE« nombril du temps  »(8) Qui Parait bien éphémère FACE AU CLAIR AZUR OÜ au ciel altier Qui attise Volonté et l'intelligence! En attendant Une nageoire Prochaine, l'âme de Zarathoustra chante et se Depasse:  «Ô mon âme de, je ai Lavé de toi toute petite pudeur et la vertu Mesquine et je te ai persuadée de te dresser nue sous les yeux du soleil.  »(9) Ce est Ainsi Que la vie ascendante et déclinante des Forces du monde lui parait Maintenant innocente, par-delà le bien et le mal. Elle s'épanouit en effet Dans each instantanée Qui, de tendu vers la pureté et l'ennoblissement, participe à l'éternité de la nature, «d'un échelon à l'autre"  (10). Et Zarathoustra Espère Québec, après un vers d'effort, plus de puissance, il Pourra Atteindre le calme SOMMET DE SES forces:  "Laissez-moi donc Silence Le monde ne Vient-il pas de s'accomplir Oh this balle ronde et dorée!?!  "(11)

 

   Un clair Amour des Cimes et des profondeurs.  Loin des villes et des hommes en rut, Zarathoustra, par Le Peuple Haï, un Choisi de vivre la sagesse de son "Gai Savoir" en Habitant LES MONTAGNES ET Les Forêts. Il a Voulu AINSI SE Libérer le fils dégoût de la population. Le désert stérile ne l'effraie en plus; IL Le transfigurer PAR SES pensées. Et se il habite Une grande et profonde caverne Où se cache Tout ce qui rampe, voltige, sauter, Celle-ci ne ressemblent à celles Pas A quelque temple en ruine, OU A quelque lieu de pénitence et de mensonges. Tournée vers un ciel pur, sur les hauteurs D'une montagne, this caverne contredit les hiboux, les chauves-souris et Toutes Les venimeuses araignées accroupies. Alentour rien ne pèse. En l'absence de Volonté divine Quelque tissant la toile d'araignée de la raison universelle (comme chez Spinoza), Zarathoustra préféré écouter la musique d'anime Qui les innocents jeux de sa vie déployée. Avec la force de l'ONU d'vent du nord, il a Balayé l'ordre mortuaire des cérémonies de la raison. Volonté de grossier Avec, il a rassemblé tempêtes et le chaos, il a sculpté l'image de fils propre Dépassement, en lui et hors de lui se anime sa pensée Alors figurée, vivante, fulgurante, Fait Toujours nouvelle, éprouvée Jusqu'au coeur de each de Vécu instant! Son mouvement Réalise, Avec des métaphores et des métonymies, la manifestation grandiose et douloureuse D'UN totale attachement à la terre:  «Je aime Celui qui est libre de cœur et d'esprit: sa tête ne SERT Fait Que d'entrailles à son coeur.  »(12) En Frappant SES Sens endormis, L'Esprit ne se Nourrit-il pas en effet de la same énergie Que le soleil matinal? Lorsqu'elle aime simultanément Toutes les forces de la terre et du ciel, l'âme de Zarathoustra (Qui transfigurer Ainsi la parole de Nietzsche) Semble CROITRE Comme une plante, Comme arbre non ous Comme un cep de vigne: «Ô mon âme, je ai Versé sur toi tout le soleil, Toute nuit et tout le silence, et Tous Les désirs: Alors tu que Grandi POUR MOI COMME UN cep de vigne».  (13) Des forces multiples s'accumulent Alors à this heure radieuse. Elles renforcent, construisent, sélectionnent, correcteur et surpassent les formes des apparences du monde Qui, AINSI, se métamorphosent Comme des vagues rusées (14) sur des mers sauvages. Mais faut-il Vivre comme Vivent les vagues (15) OU bien Plutôt Comme les flots agités des torrents lumineux (16)? Zarathoustra ne Veut pas Choisir. Lorsqu'il vit au sommet de fils énergie, when Surgit l'éblouissante ardeur d'un soleil d'or, il voudrait also multiplicateur les perspectives et les proliférations de fils Devenir. Mais, versez de l'ONU se accorder peu Avec Le Monde Qui lui Echappé, il sait Qu'il Faut lui refroidir SES images de l'Idéal, de l'absolu, qu 'il lui Faut les congeler, les dominer et les surplomber Avec Un Regard d'aigle. Puis AFIN de se rapprocher des nuances des Choses, il Doit Refuser de se laisser fasciner par CE monde Qui Ne EST PAS UN  univers  fils puisque inachèvement implique Qu'un Long et plat ennui de l'âme précèdent TOUTES SES élévations.

 

 

___________________________________________

 

 

1. Nietzsche,  Ainsi parlait Zarathoustra, trad. M. Betz, Livre de Poche, Gallimard, Paris, 1947.  Du Grand Désir.

2.  Ibid., De la sagesse des hommes.

3.  Ibid., Le Chant de la nuit.

4.  Ibid., Notes et aphorismes, n ° 42.

5.  Ibid., Des hommes sublimes.

6. Nietzsche,  Ainsi parlait Zarathoustra, trad. M. Betz, Livre de Poche, Gallimard, Paris, 1947, p. 23.

7.  Ibid., Midi.

8.  Ibid., Du Grand Désir.

9.  Ibid.

10. Nietzsche,  Le Livre du philosophe, § 19 et 21.

11. Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, IV, Midi, op.cit., p. 316.

12.  Ibid., Le Prologue de Zarathoustra.

13.  Ibid., Du Grand Désir.

14. Nietzsche,  Le Gai savoir,  Appendice, p. 377-378.

15. Nietzsche,  Le Gai savoir,  § 310.

16. Nietzsche,  Le Gai savoir,  Appendice, p. 377.

 

 

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
À propos
claude stéphane perrin

Claude Stéphane PERRIN. Professeur de philosophie à la retraite, j'écris et je lis en méditant sur le problème de la non-violence, notamment à partir d'une idée non indifférente et non nihiliste du neutre .
Voir le profil de claude stéphane perrin sur le portail Overblog

Commenter cet article