Recherches philosophiques qui, inspirées par l'idée du neutre, vont au-delà du scepticisme vers une interprétation moderne et différentielle (historique et intemporelle) du devenir du principe de raison.
2 Décembre 2020
En une intuition indéterminée qui aspire à du nouveau. Ouverture d'une aspiration originaire sur de primes impressions inconscientes : "La force créatrice échappe à toute dénomination, elle reste en dernière analyse un mystère indicible." [1]
Pensée vive : Un processus créatif relève d'une pensée en acte qui se dépasse tout en restant elle-même dans son existence tendue entre le fini (la conscience) et l'infinité de la Nature qui n'est pas un être transcendant qui serait un absolu (seul et séparé).
Acte singulier : Un créateur n'est pas un banal individu abstrait et impersonnel qui serait uniquement construit par un monde social, collectif, multiple. Car une singularité n'est pas tout à fait réductible à l'image sotte d'un moi impersonnel où elle serait semblable à un autre, c'est-à-dire conforme à une image promue par une mythique identité collective. Dans ces conditions, un face à face (prosôpon) avec soi-même ne s'effectue pas avec "ce que l'on est" ici et maintenant, mais avec le devenir de son moi qui ne cesse de se transformer en fonction de ses instincts les plus affirmatifs ainsi qu'en fonction d'une constante exigence, celle de se transformer en se dépassant, hors de toutes les habitudes les plus médiocres qui conduisent à enfermer son moi dans un solipsiste face à face mythique qui ignore sa fin et son commencement. Car nul n'est conforme à l'image de son propre moi qu'un désir narcissique cherche parfois à valoriser. En puisant au cœur de sa vie la plus singulière, un créateur est en effet incapable de saisir une image originale de sa propre singularité, fut-elle la plus exceptionnelle ! Car ce qui caractérise un moi, quel qu'il soit, toute origine étant mythique, réside plutôt dans son projet de se dépasser dans et par ses actes créatifs que dans la mise au jour d'une image unique de lui-même, notamment parce que cette image ne saurait exprimer les forces d'un devenir singulier toujours changeant et jamais complètement maîtrisé. Plus précisément, chaque créateur ne peut, pour commencer, que chercher à devenir lui-même, c'est-à-dire à ouvrir son moi inconscient sur les forces qui lui permettent d'épanouir toutes ses forces dans la rencontre des déplis mystérieux du devenir de la nature qui les vivifie, les canalise, les transforme et qui lui permet de se dépasser réellement.
Acte de liberté : Cet acte peut être fulgurant (en latin, fulgur signifie éclair). En tout cas, il n'est pas l'effet d'une simple fantaisie de l'imagination. Un acte libre est surtout fondé par la volonté d'un être humain qui a décidé de comprendre son rapport dynamique au monde d'une manière créatrice et pertinente, voire par une ouverture libre sur la raison nécessaire. Il serait alors exagéré de dire, comme l'a fait Freud, que tous les créateurs sont des névrosés qui fuient les formes douloureuses de la réalité terrestre. Car le refus du réel, lorsque refus du réel il y a afin d'en dénoncer les faiblesses, peut être un fait de culture positif, c'est-à-dire l'affirmation de la supériorité d'une volonté sur les pesanteurs matérielles, de la vie de l'esprit sur celle des sensations. Le destin du devenir de chaque créateur est certes interrompu par quelques décisions libres, mais ces dernières sont incapables de prévoir leur avenir, notamment parce qu'elles peuvent toujours ouvrir sur un inépuisable infini naturel qui rend toute singularité précaire et provisoire. Pour cela, il a certes d'abord fallu qu'un créateur se mette un peu à l'origine de ce qu'il fait ; son œuvre dépend en effet d'abord d'un acte de liberté, est le fruit de la décision de commencer, une poussée qui doit aboutir, même si elle n'est pas toujours conforme au goût commun d'un moment historique. Plus précisément, lorsqu'un créateur se met à l'origine de ses décisions, puis de ses actes, il produit un commencement volontaire et sûr, une expérience libre qui peut aboutir, même si elle est en grande partie inconsciente. Mais, comme Kandinsky, il est pour cela nécessaire de s'en donner les moyens, tous les moyens : "L'œuvre d'art véritable naît de l'artiste - création mystérieuse, énigmatique, mystique. Elle se détache de lui, elle acquiert une vie autonome, devient une personnalité, un sujet indépendant, animé d'un souffle spirituel, le sujet vivant d'une existence réelle - un être." [2] Par ailleurs, seul le créateur connaît l'instant et le lieu où il a fait commencer quelque chose... pour lui et pour autrui. Et nul ne perçoit, de l'extérieur, si sa création spontanée est totalement sans loi, naturelle ou arbitraire. Il sait comment le réel se transforme à la fois sans lui (il n'est pas nécessaire) et avec lui (il devient nécessaire à son œuvre). Son travail fait alors apparaître des formes que l’être humain ordinaire, surtout préoccupé par ce qui lui est immédiatement et matériellement utile, n'avait pas pressenties. Enfin, grâce à ses nouvelles interprétations sensibles, il fait dire à la nature quelques-uns de ses secrets en éclairant les êtres humains sur la possibilité, pour chacun, de donner un style singulier à son existence.
Imaginer : Dans l'optique de la création, qu'elle soit artistique ou philosophique, chaque singularité est assurément transportée et dépassée par son imagination, notamment en sentant ce qu'elle pense et en pensant ce qu'elle éprouve dans le devenir toujours changeant de son destin terrestre. De plus, l'imagination délimite le champ possible de la création sans pouvoir contenir ni révéler toutes les forces du réel. Elle rend seulement le corps des œuvres plus sensible et, en même temps, elle refuse un accord trop facile entre les facultés psychiques et les apparences.
En un libre retrait : "J'occupe un point reculé, originel de la Création, à partir duquel je présuppose des formules propres à l'homme, à l'animal, au végétal, au minéral et aux éléments, à l'ensemble des forces cycliques. Des milliers de questions cessent comme si elles étaient résolues. Là ni doctrine ni hérésie. Les possibilités sont infinies et la foi en elles vit, en moi, créatrice." [3]
En un processus continu : "La création comme genèse (…) une durée continuée."[4] Ce processus révèle une présence de l'infini dans le fini (immanence), non dans un sens absolu (faire naître ex nihilo quelque chose à partir de rien comme l’a fait Dieu dans la Bible), mais dans un sens relatif : produire (à partir d'un chaos originel ou d'une nécessité intérieure) un objet nouveau. Une œuvre d'art n'étant pas un organisme vivant (même si elle en donne parfois l'illusion), sa complexité est certes mystérieuse, mais pas totalement aléatoire. Elle renvoie autant aux contradictions du créateur qu'à celles du monde, sans obéir à une aveugle nécessité matérielle qui écraserait les perspectives singulières des volontés humaines.
Sortir d'un prime chaos : "Je commence logiquement à partir du chaos, voilà ce qu'il y a de plus naturel. Je reste calme ce faisant, parce qu'il m'est permis tout d'abord d'être moi-même chaos. C'est là la main maternelle." [5] En sortant de son chaos inspirateur et peut-être de son aveuglement initial, l'artiste se révèle donc à lui-même en même temps que les réalités qu'il interprète. Il sait pourtant que les forces qui structurent la nature n'apparaissent pas toutes. "Ordonner un chaos, voilà la création. Et si le but de l'artiste est de créer, il faut un ordre dont l'instinct sera la mesure."[6] En effet, pour créer, il faut d'abord un excès d'énergie, puis une grande maîtrise de soi, de sa technique et de ses propres chaos intimes. Si le créateur possède des ailes partout, dans le dos et à ses pieds, l'interprétation de ses œuvres ne doit pas se satisfaire des seules formes qui permettent de voir des liens ou de prévoir des analogies. Car il faut surtout chercher à attraper "les certitudes au vol" [7] en rapportant l'ordre de sa pensée aux chaos du réel et l'ordre du réel aux chaos de sa pensée.
L'ivresse créatrice : Or vivre en créant ne consiste-t-il pas pour chacun à aller avec une certaine ivresse au-delà de ce qu'il voit, de ce qu'il entend et de ce qu'il sent ? L'ivresse créatrice, un peu folle, fait en effet dire à l'insu de son créateur de splendides vérités, complexes, évidentes et indémontrables, sur l'avenir de l'être humain, de possibles en possibles : " Nous avons besoin de tout art pétulant, flottant, dansant, moqueur, enfantin, bienheureux, pour ne pas perdre cette liberté qui nous place au-dessus des choses et que notre idéal exige de nous." [8] Ou bien les créateurs doivent dominer leurs souffrances et posséder autant, ou plus, de sagesse que de folie ! Cézanne avait d'ailleurs trouvé un bel équilibre dans ses "sérénités passionnées".
Transfigurer ? Cézanne a vécu dans l'innocence du devenir de la nature en transfigurant les choses les plus ordinaires (une pomme était alors élevée à la dignité d'un portrait). Une fuite complète du réel serait du reste une faiblesse... Le créateur transforme en fait les apparences en leur donnant un aspect étrange, celui de formes à la fois mystérieuses et présentes, vives et éternelles, techniques et personnalisées, fortes et pas toujours inquiétantes.
Jouer ? La libre harmonie kantienne entre les sensations et l'entendement, dans l'élan d'une spontanéité sans fin, ne montre que des pouvoirs créatifs très ordinaires. Cette harmonie n'est que l'agent neutre d'un jeu naturel qui la dépasse. Elle nourrit certes l'esprit, mais elle n'unit que des impressions sensibles qui favorisent le flou, donc une sensation de liberté. Elle devrait être plus personnalisée et plus précise pour fonder l'étonnement qui accompagne tout acte original. En tout cas, grâce à ce jeu, la pensée erre d'une sensation imagée à une autre, se disperse ou se focalise, au gré d'imprévisibles désirs. Et tous ces jeux rendent la découverte des images plus vivante et plus mystérieuse. Puis, lorsque l'imagination réalise une harmonie en accordant les fameuses structures a priori de l'esprit avec celles des êtres représentés, l'inspiration s'efface devant le modèle classique d'un équilibre préétabli. En réalité, Kant refuse les diverses variations de l'imaginaire. Toute sa pensée est carrée, conforme à l'ordre de ses catégories. Ainsi l'œuvre d'art doit-elle avoir, à ses yeux, l'apparence de la nature, bien que le spectateur doive rester conscient que c'est de l'art ! L'acte créateur est ainsi dévalorisé au nom d'une pureté philosophique iconoclaste...
Quel style ? Dans la sphère de la vie privée où chacun peut se donner les couleurs et les apparences qui le caractérisent, le style est une manière de paraître, de faire paraître les diverses facettes d'une personnalité, l'une après l'autre, forcément. D'instrument, le stilus nécessaire à l'écriture des romains est devenu la manière de s'exprimer ou de créer avec élégance, éclat ou simplicité. Dans une œuvre d'art, il évoque la musique persistante, bien que secrète, d'humeurs transfigurées et rythmées par la volonté d'un auteur qui a transformé ainsi la réalité du corps de son œuvre (et de l'œuvre de son corps). Pour cela, le style est déterminé par des poussées naturelles, par des volontés ou par des désirs plus ou moins denses, qui tendent à réaliser une nécessité à la fois objective et subjective, sociale et individuelle, rêvée et lucide, quantitative et qualitative. Pour le dire autrement, le style est en somme plus qu'une manière de voir et d'agir, car il incarne et rythme des formes. C'est alors dans l'amour de son propre devenir singulier qu'un créateur réalise vraiment sa nature polyphonique ainsi que son destin à la fois animal et humain, ce dernier étant inséparable des possibilités réfléchies et instinctives, faibles et nobles, qui préparent chaque synthèse fictive d'un moi, chaque synthèse toujours nouvelle et provisoire. Par ailleurs, toute manière individuelle de s'exprimer en une forme originale dialogue peu ou prou avec le style collectif qui caractérise l'esprit anonyme d'une époque. Mode oblige ! Cette dernière n'est pourtant qu'une manière nouvelle d'affirmer, selon une durée imprévisible, le goût commun d'un groupe social. Toutefois, une esthétisation complète de la société n'étant pas souhaitable, puisque l’être humain pourrait alors faire passer la recherche du plaisir avant celle de la justice et de la connaissance, il serait préférable de promouvoir une complexité sociale capable de produire les styles les plus divers, mais irréductibles à l'idéologie des clans dominants. En effet, lorsqu'un style, lorsqu'un goût formel est à la mode, il est le plus souvent commun, vulgaire, moyen, confus, banal. Il condamne les styles individuels et originaux à l'indifférence, à l'ignorance ou au mépris. Voulant plaire au plus grand nombre, le style d'un groupe social dominant établit les formes qui doivent commander à un moment donné de l'histoire. Pour cela, il se nourrit moins des formes du passé que de celles qui sont conformes aux plaisirs du jour.
Quelle originalité ? Un acte créatif se nourrit-il des contradictions de l'inconscient et ce qui le révèle ne serait-il pas délirant ? En fait, ne faudrait-il pas plutôt donner la parole au réel et à une conscience lucide ? La volonté d'échapper à la médiocrité d'une existence vouée au quotidien permet toutefois au créateur de se mettre au cœur de son désir de perfection. L'originalité naît ainsi d'un élan imprévisible bien personnalisé, d'une volonté de perfection, et non des seuls caprices ou égarements de ses facultés psychiques. Affirmer comme Bachelard que l’être humain n'est original que par ses fautes serait alors trop dire puisque nul ne peut s'identifier au créateur afin de juger liberté, cette liberté étant manifestée par des tensions entre le dit et le non-dit, le visible ou l'invisible. En fait, Bachelard a surtout considéré l'originalité comme le fruit de caprices ou d'égarements. Pourtant, son point de vue est réducteur. Il consiste à privilégier le champ de la connaissance et à valoriser par ailleurs les possibilités dominantes de l'inconscient lorsqu'il crée des objets complexes plutôt bizarres que vraiment originaux.[9] Au reste, Bachelard ne dépasse pas le paradoxe qu'il pose : il inscrit la création artistique dans la partie obscure d'un matérialisme rationnel qui mêle la complexité des forces créatrices à une originalité confuse et absurde : "Une originalité est nécessairement un complexe et un complexe n'est jamais bien original. (…) De toute manière, l'originalité ne peut s'analyser entièrement sur le plan intellectuel. C'est seulement le complexe qui peut fournir la mesure dynamique de l'originalité." [10] Mais c'est peut-être l'inverse... Alors, une forme originale créerait à la fois sa complexité, ses contradictions et sa cohérence ; elle serait comme son auteur, avec un style singulier qui lui permet de dominer ses caprices les plus bizarres. Au plus profond des apparences du monde, l'être humain qui agit donne des structures à ses sensations. Il retrouve souvent celles, encore présentes dans sa chair, qu'il avait détournées. Il est donc excessif de réduire les sources créatrices à un seul désir de nouveauté. La vérité de l'inspiration originale réside plutôt dans une tension cruelle entre refus et acceptations, joies et souffrances... même si des traces de culpabilisation ou de nostalgie l'emportent chez certains créateurs. Quoi qu'il en soit, dans sa démarche originale, un créateur propose des œuvres susceptibles de rendre l'existence de chacun plus forte (convergence d'expériences multiples), plus complexe et plus responsable, dès lors que l'amour de l'originalité fonde le refus de la médiocrité dans et par la rencontre exceptionnelle de créateurs authentiques : "Le poète doit créer son lecteur et non point exprimer des idées communes." [11]
En une dimension spirituelle : Lorsque son esprit commande, l'être humain crée une pensée supra-intellectuelle qui le spiritualise sans qu'il soit lui-même totalement concevable par et dans sa volonté de dépasser ses déterminations empiriques, ses doutes et ses illusions. Il s'ouvre pourtant en se détachant un peu de lui-même afin de se laisser transporter par l'infini qui dépasse toutes ses épreuves éphémères. Pour cela, l'être humain doit se dessaisir de la partie trop passive de lui-même. Ce qui implique alors, comme pour Lagneau, un nécessaire "détachement métaphysique" [12] à l'égard de ses déterminations instinctives, notamment en s'intériorisant au plus haut point (en se purifiant) et en donnant ainsi à sa pensée la vertu (la force) de le guider vers ce qui le caractérise en propre, et non vers l'accomplissement illusoire de son incertaine singularité qui oscille en permanence entre la fascination et l'oubli de sa propre image. En effet, comme pour Spinoza, l’être humain est déterminé dans son essence actuelle de deux manières : absolument par la Nature naturante (Dieu) lorsqu'il exprime une partie de l’essence (et de la puissance) éternelle de la substance divine qui le détermine certainement et nécessairement (notamment par la pensée et par l'étendue), et relativement, empiriquement, dans ses multiples relations externes avec la Nature naturée : temporellement (dans la succession de mouvements et de repos) et localement [13] par rapport aux autres singularités : "Les choses particulières ne sont rien si ce n'est des affections des attributs de Dieu, autrement dit des modes par lesquels les attributs de Dieu sont exprimés d'une manière certaine et déterminée." [14]
Idéaliser ? Le refus des réalités triviales, lorsque refus il y a pour créer, est un fait de culture fondamental, l'affirmation de la suprématie et de la maturité de l'esprit sur les faiblesses de chaque être humain. Ce dernier n'est-il pas le seul animal qui peut réfléchir, qui peut vouloir une culture et refuser de se laisser réduire à sa bestialité ? Et si ses désirs se contredisent lorsque des forces inconscientes parviennent à se satisfaire en déjouant les refoulements, quelques formes impersonnelles, épanouies parce que transformées et élevées (donc sublimées), embellissent alors le champ culturel (les madones de Raphaël). L'inspiration n'est donc pas indépendante des qualités diverses et complexes que les créateurs manifestent dans leur vie.
Témoigner : Or, dans son dialogue nécessaire avec la société, un authentique créateur doit répondre à ses crises. Il sait pourtant que la pérennité de son œuvre dépend davantage des jugements futurs de l'histoire que de ceux de son époque. En effet, une œuvre originale est d'abord ignorée, refoulée ou méprisée, et elle meurt vite lorsqu'elle coïncide trop avec l'actualité. Toutefois, lorsque des œuvres d'art incarnent les contradictions sociales et économiques d'un moment historique, elles conservent forcément un intérêt qui pourra à tout moment être repris différemment... Et, puisque seul l'art crée de l'art, il suffira d'un regard plus vigilant pour redonner une nouvelle naissance à ce qui était devenu un cliché. Ainsi Van Gogh avait-il replacé Millet en pleine vie, en plein soleil, sur la grande scène de la splendide histoire des créations de l'humanité !
[1] Klee (Paul), Théorie de l’art moderne, Philosophie de la création, Médiations-Gonthier, 1964, p.57.
[2] Kandinsky, Du Spirituel dans l'art, Médiations, Denoël/Gonthiers,1969, p.169.
[3] Klee (Paul), Journal. Paris, Grasset, 2004, p.340.
[4] Klee (Paul), Théorie de l’art moderne, De l'art moderne, pp.28, 29.
[5] Paul Klee, Journal, Grasset, 2004, p.199.
[6] Matisse à Apollinaire en 1907.
[7] Nietzsche, La Naissance de la philosophie à l'époque de la tragédie grecque, Idées, nrf, 1969, p. 35.
[8] Nietzsche, Le Gai savoir, 107.
[9] Bachelard, La Psychanalyse du feu. Idées, nrf, n°73, 1965, p.133.
[10] Bachelard, Lautréamont, J.Corti, p.118.
[11] Bachelard, Lautréamont, Corti, 1940, p.103.
[12] Lagneau (Jules), Célèbres leçons et fragments, P.U.F. 1964, p. 134.
[13] Voir Spinoza, Éthique, III, De l'origine et de la nature des affections, démonstration de la proposition VI. : "Les choses singulières en effet sont des modes par où les attributs de Dieu s'expriment d'une manière certaine et déterminée (Coroll. De la Prop. 25, p.1), c'est-à-dire (Prop. 34, p. 1) des choses qui expriment la puissance de Dieu, par laquelle il est et agit…"
[14] Spinoza, Éthique, I, proposition XXV, scolie.
Claude Stéphane PERRIN. Professeur de philosophie à la retraite, j'écris et je lis en méditant sur le problème de la non-violence, notamment à partir d'une idée non indifférente et non nihiliste du neutre .
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