Recherches philosophiques qui, inspirées par l'idée du neutre, vont au-delà du scepticisme vers une interprétation moderne et différentielle (historique et intemporelle) du devenir du principe de raison.
21 Mai 2015
Spinoza, Détail d'un portrait anonyme, Bibliotheca Rosenthaliana, Amsterdam, reproduit p.129, Seghers n° 6 par Robert Misrahi, 1966.
"J'ai, en outre, négligé les troubles – modifications (affectiones)- extérieurs affectant le Corps qui se manifestent dans les sentiments, tels le tremblement, la pâleur, les sanglots, le rire, etc., parce qu'ils se rapportent au Corps uniquement sans aucune relation avec l'Âme." Éthique, III, De l'origine et de la nature des affections, Scolie de la proposition LIX.
"On ne croit pas moins fous, parce qu'ils excitent d'ordinaire le rire, ceux qui brûlent d'amour et, nuit et jour, ne font que rêver à une amante ou à une courtisane…" Éthique, IV, De la servitude de l'homme, Scolie de la proposition XLIV.
"Entre la raillerie – la moquerie - (que j'ai dit être mauvaise dans le Corollaire I) et le rire, je fais une grande différence. Car le rire, comme aussi la plaisanterie (jocus), est une pure joie et, par conséquent, pourvu qu'il soit sans excès, il est bon par lui-même (selon la proposition 41). " Éthique, IV, De la servitude de l'homme, Scolie du Corollaire II de la proposition XLV.
"Non ridere, non lugere, neque detestari, sed intelligere." (Traité politique, Vrin, 1968, chapitre 1, § 4, p.32.)
Claude Stéphane PERRIN. Professeur de philosophie à la retraite, j'écris et je lis en méditant sur le problème de la non-violence, notamment à partir d'une idée non indifférente et non nihiliste du neutre .
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