Recherches philosophiques qui, inspirées par l'idée du neutre, vont au-delà du scepticisme vers une interprétation moderne et différentielle (historique et intemporelle) du devenir du principe de raison.
15 Octobre 2012
Cette gravure de Bernard Picard (1729) met en scène la gloire de la philosophie servie par quatre angelots qui expriment, de gauche à droite, la Logique (patiemment attentive calculatrice), la Physique (savante, sereine et ouverte), la Métaphysique (rêveuse) et la Morale (dominatrice, plus forte qu'un lion).
Au bas de la gravure plusieurs livres sont étalés : ils ont les titres suivants : Physique de Rohault, Descartes, Recherche de la Vérité et Gassendi.
En haut d'une pyramide imaginaire, la philosophie, jeune femme auréolée d'étoiles semble surgir au milieu de sombres nuages ; elle tient trois livres dans sa main gauche et une règle dans sa main droite (peut-être celle de la logique).
En revanche, dans la partie droite et sombre de la gravure, trois jeunes séductrices narcissiques et un enfant joueur se complaisent dans leur indifférence à l'égard de la représentation des plus dignes activités de la pensée humaine...
L'énigme posée par cette gravure concerne sans doute la réalité mystérieuse de la philosophie, notamment en faisant figurer l'esprit par des angelots. Mais cette énigme de l'inspiration philosophique ne serait-elle pas encore d'actualité aujourd'hui ?
Claude Stéphane PERRIN. Professeur de philosophie à la retraite, j'écris et je lis en méditant sur le problème de la non-violence, notamment à partir d'une idée non indifférente et non nihiliste du neutre .
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